Noël approche… Avez-vous commencé à songer à ce que vous alliez offrir, ou vous faire offrir? Non… ? Alors pourquoi ne pas mettre l’un de ces 4 ustensiles sur votre liste?! A vous la cuisine de pro!
1. Une maryse
A ne pas confondre avec les spatules traditionnelles : la maryse est une spatule très souple et qui permet de racler les plats, les bols, les saladiers et tout autre contenant auquel votre préparation pourrait coller (aux bords ou au fond). Elle peut être constituée d’un manche en bois et d’un embout en caoutchouc, ou en silicone, ou tout en silicone (monobloc).
Pourquoi en avoir une dans sa cuisine ?
Elle est particulièrement utile pour mélanger délicatement les préparations dites « fragiles » (par exemple les blancs d’œufs), et est souvent nécessaire pour un grand nombre de recettes sucrées ! Si vous souhaitez participer à la prochaine émission du meilleur pâtissier, mieux vaut apprendre à la manier dès que possible !
Comment la (faire) choisir ?
Préférez une maryse tout en silicone (monobloc) pour l’hygiène, et dont l’embout n’aura donc pas le désavantage de « sécher » avec le temps contrairement au caoutchouc. Certaines supportent des chaleurs allant jusqu’à 300°C, utile selon ce que vous cuisinez. Enfin, pensez à l’encoche de suspension pour le manche si vous souhaitez la suspendre dans votre cuisine !
Quel prix et où l’acheter ?
Il existe une multitude de marques et de coloris disponibles, vous en trouverez aussi bien sur internet qu’en magasin. Comptez environ 12€ pour une spatule en silicone allant au-delà de 200°C, avec une encoche.
2. Un couteau d’office
Un couteau, vous vous dites que vous en avez plein votre cuisine (pas faux), mais en avez-vous un qu’on appelle « d’office » ? Le couteau d’office est un incontournable de toutes les cuisines avec sa lame assez courte (entre 8 et 12cm), très pointue, sans aucune dent, et un peu plus épaisse qu’un couteau classique de table. C’est un couteau dit « de précision » qui sert à beaucoup de chose et notamment à éplucher les légumes, équeuter les fraises (si si ça se fait aussi au couteau !). On peut aussi tailler ses légumes avec, mais chez Eatcetera ce n’est pas ce que nous préférons utiliser (on vous parlera des couteaux adaptés à chaque tâche dans la cuisine très prochainement 😊).
Pourquoi en avoir un dans sa cuisine ?
Parce que les tâches évoquées ci-dessus (entres autres) sont franchement simplifiées avec (on vous assure que c’est vrai). La lame plus courte et robuste permet vraiment plus de précision et moins d’effort (c’est particulièrement vrai lorsque l’on pèle une pomme et enlève son cœur par exemple).
Comment le (faire) choisir ?
Un bon couteau d’office vous durera des années. Il est vraiment essentiel d’en choisir un de qualité si possible, notamment afin de préserver les qualités de coupe de la lame le plus longtemps possible sans avoir à l’affûter (trop) souvent. Nous vous conseillons de choisir un couteau dont la lame mesure 10cm (le plus versatile), avec un manche à rivets (plutôt que surmoulé) pour des raisons d’hygiène et de praticité car dans le cas où vous briseriez la lame – ce qui serait surprenant mais les accidents en cuisine arrivent plus souvent qu’on ne le croie ! – vous pourriez la faire changer par un professionnel. Évitez les manches en bois, qui sont des nids à bactéries (idem pour les planches à découper, eeeeeeh oui !).
Quel prix et où l’acheter ?
En matière de coutellerie il en va de tous les prix. Pour un couteau d’office de bonne qualité qui vous durera plusieurs années, comptez une vingtaine d’euros. Préférez l’acheter en boutique plutôt qu’en ligne, afin que la lame ne subisse pas de chocs ou torsions lors du transport au contact d’autres colis.
3. Un thermomètre de cuisson
C’est l’ustensile de pro par excellence. Avec un thermomètre, vous ne raterez plus aucune cuisson (on n’a jamais dit que vous les ratiez, soit dit en passant !). Attention, à ne pas confondre avec le thermomètre à sonde avec sa cousine la sonde de cuisson qui est un produit un peu (trop) technique pour une utilisation domestique (et coûte nettement plus cher !).
Pourquoi en avoir un dans sa cuisine ?
Vous est-il arrivé de vous demander pourquoi (« Ô pourquoi?! ») votre gâteau maison n’avait pas cuit de manière homogène à cœur ? (« … vraiment je ne comprends pas, il doit y avoir un problème avec le four ! »). Avec un thermomètre de cuisson, ce sera de l’histoire ancienne… Et plus aucune viande « trop cuite » non plus. Promis.
Comment le (faire) choisir ?
C’est un produit un peu technique qui mérite qu’on s’y attarde. Premièrement, éviter absolument les thermomètre-spatules (ou tout autre ustensile proposant un thermomètre intégré) car les sondes utilisées sont de bien moindre qualité (elles s’abiment très vite et affichent des températures parfois cocasses…). Nous vous conseillons un thermomètre à sonde avec affichage digital de la température, comme celui de la photo. Il vous suffit de piquer l’aliment dont vous souhaitez mesurer la température, ou de le maintenir dans la préparation (en évitant qu’il ne touche le fond de la casserole qui est une zone généralement plus chaude que le reste). Pensez à le prendre étanche (certains ne le sont pas !) et avec une amplitude thermique suffisante (-50°C à 260°C est idéal). Attention aussi à vérifier la comptabilité du thermomètre avec le type de cuisson que vous avez à la maison (particulièrement pour l’induction). Inutile d’opter pour une version à infrarouge qui est nettement moins précise et pourtant bien plus coûteuse… (#arnaque)
Quel prix et où l’acheter ?
Comptez environ 50€ pour un thermomètre de qualité regroupant les fonctionnalités évoquées ci-dessus. Il en existe moins cher, qui peuvent surement être une bonne alternative si vous ne pensez pas l’utiliser souvent (le remplacement des batteries n’est pas toujours possible, il faudra donc le changer plus vite). Idem que pour le couteau d’office, préférez la boutique plutôt qu’internet pour un tel achat dont la sonde est extrêmement fragile.
4. Les cercles à dresser
Si vous êtes comme nous, à chaque fois que vous voyez Philou à la télé vous vous dites « mais ça a l’air teeeeeellement simple, pourquoi ma salade ne ressemble-t-elle jamais à ça ?! ». Ne cherchez plus, c’est parce que Philou (on est d’accord que vous aviez compris que je parle de Philippe Etchebest ?!) utilise l’un des ustensiles les plus simples mais efficaces qui soit pour dresser son assiette : un cercle à… dresser (en cuisine on aime bien appeler les choses de manière efficace, comme Philou quoi).
Pourquoi en avoir un dans sa cuisine ?
Le cercle a dresser (et son poussoir) permet de dresser vite mais surtout (très) bien une multitude de plats. Il existe différentes formes (au-delà du traditionnel cercle vous trouverez des rectangles, carrés, étoiles, etc) pour donner un côté artistique à vos présentations. Le poussoir permet d’écraser (légèrement !) le dessus de la préparation disposée dans le cercle, afin qu’elle forme un bloc plus homogène et tienne mieux une fois décerclée. Le cercle peut aussi être utilisé comme emporte-pièce pour vos biscuits et autres pâtes 😊 (#pasbête).
Comment le (faire) choisir ?
Il faut tout d’abord réfléchir à la taille (et à la forme) que vous désirez. En général les cercles sont vendus par (petits) lots, car un seul cercle est généralement insuffisant (surtout que lorsque l’on commence à les utiliser, on a du mal à s’en passer ensuite !). Préférez de l’inox à toute autre matière, ou en tous cas vérifiez bien qu’il passe au four et au lave-vaisselle !
Quel prix et où l’acheter ?
Comptez 15€ pour un lot de 3 pièces (cercles + poussoir) de 5cm de diamètre, en inox, sur internet. Vous aurez un plus grand choix de formes et tailles sur le net qu’en boutique, faites-vous plaisir !
Alors, lequel de ces ustensiles rejoindra votre cuisine prochainement?
La team Eatcetera
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